Le plafond de la Sixtine tome 4
Pourquoi avoir pris pour titre général de ce roman en quatre volumes, Le Plafond de la Sixtine ? Parce qu’une telle peinture est considérée comme le chef-d’œuvre de Michel Ange. Il faut rendre à cette expression le sens d’œuvre magistrale d’un Compagnon du Tour de France; il y témoignait d’une connaissance parfaite des matériaux et des techniques utilisés. Son « chef-d’œuvre » réalisé et reçu faisait de l’ouvrier un compagnon. Je ne prétends pas du présent ouvrage qu’il est mon chef-d’œuvre. Je dirai simplement qu’il l’emporte sur les autres par son volume et le temps que j’y ai consacré. Il y a surtout que le titre me plaisait. Une ville, la mienne, sert de décor à la vie d’écrivain, d’homme, de citoyen et de salarié, du héros de cette histoire. Ne pas choisir une capitale pour cadre d’une série d’événements publics et privés n’est pas faire du folklore ni du régionalisme, dès lors qu’ils ont une portée universelle, comme tant de romans du monde entier, situés en province. Il suffit de lire les grands auteurs pour en être convaincu. M.R. La dernière Aventure marque l’aboutissement de trente ans de second métier que la nécessité a imposés à un homme qui, à ses débuts dans les Lettres, imaginait que la gloire et la renommée ne tarderaient pas à le saluer. Elles l’ont boudé, sans le détourner un jour de l’accomplissement de son œuvre.
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