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SECRETIN ANDRE (*)

André Sécretin est né à Seraing en 1943. Très jeune, il entre en journalisme comme d’autres en religion ! Il travaille tout d’abord dans la presse écrite avant de se retrouver aux côtés de Jean Brumioul pour les débuts d’Antenne Soir Radio, l’émission pionnière de l’information régionale dans l’audiovisuel. Avec Jean-Marie Peterken et Raymond Arets, il collabore aussi aux émissions sportives de Luc Varenne. En 1966, il réussit son examen d’entrée de journaliste à la R.T.B. alors qu’il n’a pas encore son diplôme en poche. Comme il s’est spécialisé dans l’information régionale, il est nommé… à Bruxelles aux émissions mondiales… africaines. Deux ans plus tard, on le retrouve à Mons où, durant un an, il assume la responsabilité de « Formule J », que présente Claude Delacroix (aujourd’hui le Directeur de la Radio). Mais ce genre d’émission n’est pas sa tasse de thé et c’est avec plaisir qu’il réintègre l’information régionale où il participe à la création (c’est une habitude chez lui) de « Hainaut Matin » et qu’il devient le représentant pour cette province du Journal Télévisé et surtout d’Antenne-Soir TV qui vient de voir le jour. C’est à cette occasion – un reportage sur la B. D. – qu’il rencontre Mittéï avec lequel il noue de solides liens d’amitié. Quelques années plus tard, retour à Liège, chez Jean Brumioul qui lui confie l’édition inter-régionale d’Antenne Soir TV. Dans ce cadre, il participe aussi à des émissions socio-économiques d’Henri Mordant. Une brève interruption toutefois où, toujours sous la direction de Jean Brumioul, il est chargé de reformer et de prendre en mains l’émission radio. Il fait ainsi la connaissance d’un petit jeune, plein de talents, un certain… Guy Lemaire ! A la disparition de l’édition inter-régionale d’Antenne Soir (1979), il opte pour le Centre de Production de Liège avec l’espoir de poursuivre sa carrière à la télévision, mais se retrouve à la présentation des journaux parlés de « Liège Matin ». Il est nommé journaliste en chef en 1983. Après quelques années, entrecoupées d’un passage dans l’équipe chargée de mettre au point un nouveau media, « le télétexte », il rejoint l’information télévisée du Centre de Production de Liège. Parallèlement, Guy Lemaire qui crée Radiotourisme et Télétourisme, lui demande d’assurer chaque samedi en radio une chronique consacrée à la pêche : « Un pêcheur, un homme comme les autres ». Destinée d’abord aux pêcheurs, cette rubrique devient rapidement un, réquisitoire contre les pollueurs des cours d’eau, puis, d’une façon générale, une rubrique consacrée à la défense de l’environnement, ce qui lui vaut beaucoup d’ennuis et d’ennemis. Mais il ne se laisse pas impressionner. Par exemple, il claque la porte du Conseil Supérieur de la Pêche où il avait été appelé pour marquer son désaccord avec la politique menée par un ministre. Cela ne l’empêche pas d’écrire et de co-réaliser « Courage to the last », un téléfilm consacré à la vie de John Cockerill. C’est qu’entre temps, il a rejoint l’équipe de Télétourisme. Cependant, durant la période où cette émission fait place à une autre, il retourne à ses premières amours (école de Mordant), la cellule socio-économique. Il signe différents numéros de « Wallonie » et puis ensuite des séquences dans « Turbulence » dont il est l’auteur du titre.
Aujourd’hui, il termine sa carrière à Télétourisme et poursuit sa chronique dans « Bons Baisers de Chez Nous ». Cette rubrique, même si elle a conserve son générique « Un pêcheur, un homme comme les autres » est devenue un billet d’humeur et d’humour car il a décidé, mission impossible, de s’attaquer à une montagne, la montagne de la bêtise humaine.
Mittéï disait de lui : « C’est une plume trempée dans un vitriol humoristique ».

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