La Prayonnaise
Il y a quelques mois, Émile Sullon m’avait dit : ce que j’écris en ce moment se veut d’être un vaste chant d’amour. Si ce n’était qu’une petite symphonie inachevée, je compte sur toi, Juliette, pour le dire. C’est très émouvant pour moi de parler de ce livre à présent qu’il est terminé et que je l’ai lu en primeur. Émile m’avait confié les premières pages pour me demander mon avis… Mon avis : c’est que j’étais déjà accrochée à son récit et que j’ai réclamé le privilège de le lire, au fur et à mesure, et du début à la fin. La façon à la fois simple et bouleversante dont il rend hommage à sa petite « Prayonnaise », si sensible, si drôle, si pétillante (et que je savais si profondément amoureuse de son « Pitchou »), me faisait participer, page après page, à leur bonheur de vivre et à le partager avec eux. Les souvenirs évoqués m’amenaient aussi bien des moments de fou rire que d’attendrissement mais ce qui me frappait surtout c’est que tout semblait vrai, vraiment vécu. Et c’est vrai qu’ils ont vécu, à deux, une existence exceptionnelle, faite d’une complicité totale et faisant face aux problèmes d’adultes en restant des enfants. Quelle leçon d’amour ! Émile peut être fier de sa petite Prayonnaise, de sa Jacky… qui était aussi ma Jacky, d’une autre façon. Juliette Lemaire.
€ 14,75