Les masques verts du Commandeur
Sébastien Binet n’a pas résisté aux sirènes de l’écologie ! Et pourquoi leur résisterait-il ? Les problèmes de la planète engagent la responsabilité de chacun. Mais si le commissaire Saint-Loup se montre circonspect, c’est qu’il n’accorde aux hommes qu’un crédit limité. Lui-même n’est-il pas impliqué – bien malgré lui – dans une affaire de terrorisme international ? Rim, sa maîtresse avait donc un double visage… A vrai dire, si l’autorité fédérale ne s’était pas résignée à ses frasques, il y a longtemps que le sémillant enquêteur aurait reçu une affectation plus administrative… Tout commence à l’occasion du Bal du Rat mort à Ostende. Un avocat quelque peu éméché est tué devant son hôtel. Un crime crapuleux ? Peut-être, mais la présence de cyclistes masqués continue d’intriguer les enquêteurs. D’autant plus qu’un autre meurtre est perpétré en plein Bruxelles, à l’heure de pointe, à deux pas du domicile de Théodore Saint-Loup ! Là aussi, des cyclistes roulant le long des voitures et… des masques verts ! En fouillant dans ses poches pour en extraire une pipe, Théo se dit qu’il ne s’agit pas vraiment de la couleur de l’espérance… » Lui, le commissaire, il a grandi dans une autre cité modèle, articulée autour des tabacs blonds et noirs, ronflant en permanence d’un bruit de moteur, libérant de tous côtés des odeurs de côtelette grillées, de bœuf bourguignon et de blanquette de veau, résonnant des coques jetées au fond des casseroles, une cité grise bien souvent d’un abus de bière et de vin mais ouverte à la fête et à l’excès comme d’autres sont ouverts à la tempérance, à la mortification et à la délation… «
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